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Le mariage de l’image et de la musique

Les partitions écrites pour l’Octuor de France sont interprétées en direct
et en synchronisation totale avec des chefs d’œuvres du cinéma muet.
Découvrez ces films ou informez vous sur les prochaines dates de projections-concerts.

Les Projections-Concerts

Films Muets et Musique en direct
Quinze chefs d’œuvres classiques du Cinéma Muet illustrés par des partitions originales de Gabriel Thibaudeau et d’Antonio Coppola écrites pour « L’Octuor de France » et par une composition de Raymond Alessandrini.

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(Romorantin 2011 – Photo HAG)

UN ÉVÈNEMENT UNIQUE

La rencontre en 1997 avec Pierre-Henri Deleau, créateur de la « Qinzaine des Réalisateurs » du Festival de Cannes, a permis de créer un concept unique. Les partitions écrites pour l’Octuor de France destinées à illustrer des chefs d’œuvres du cinéma muet sont interprétées en direct et en synchronisation totale avec le film. Cette forme de présentation par « l’Octuor de France » est actuellement inégalée dans le monde.


« LE MARIAGE DE L’IMAGE ET DE LA MUSIQUE »

« George Autheil, Dimitri Chostakovitch, Paul Dessau, Hanns Eisler, Arthur Honegger, Jacques Ibert, Maurice Jaubert, entre autres, on ne compte plus le nombre de grands compositeurs qui acceptèrent de travailler pour le cinéma muet. Toutes ces musiques créées à l’occasion de premières mondiales et quelquefois reportées plus tard sur la pellicule nous restent et prouvent combien les réalisateurs, dès l’origine du cinéma, rêvaient d’associer le son, l’environnement sonore ou la parole à leurs images. Mais toutes les productions n’avaient pas toujours les moyens d’engager un compositeur et un orchestre pour enregistrer sa musique. D’où les accompagnements au piano, improvisés et aléatoires.

C’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’aller revisiter certains chefs d’oeuvre du cinéma et de leur donner, à postériori, l’environnement musical qu’ils pouvaient inspirer. Ce qui suppose, évidemment, de la part des compositeurs de suivre la pensée et le propos du réalisateur, bref une grande humilité dans l’écriture de la partition qui doit suivre le film fidèlement et non pas s’en servir pour divaguer librement.
C’est le mérite de Raymond Alessandrini, Antonio Coppola et Gabriel Thibaudeau qui, se pliant à cette discipline, se revendiquent aussi compositeurs de musiques de films muets, rendant ainsi à André Antoine (« L’hirondelle et la mésange », 1920), Paul Leni (« L’homme qui rit », 1928), Rupert Julian (« Le fantôme de l’opéra », 1925), Julien Duvivier (« Au bonheur des dames », 1925; « Poil de Carotte, 1925), René Clair (« Paris qui dort », 1923), Louis Feuillade (« Séraphin ou les jambes nues », 1921), Allan Dwan (« Le masque de fer », 1929), Jacques Feyder (« Visages d’enfants », 1925; « Crainquebille », 1922), Harold Lloyd (« The kid brother », 1927), Ernst Lubitsch (« Romeo et Juliette dans la neige », 1920), Buster Keaton (College) 1927, et Max Linder (1910 à 1913), la voix, ou plutôt le son qui leur manquait.

La chance a voulu que pour créer ces musiques nouvelles, « L’Octuor de France » fondé par Jean-Louis Sajot, interprète d’Antonin Reicha, Weber, Mozart, Brahms, Haydn, Bach, mais aussi de Jean Françaix, Marcel Landowski (ce qui lui vaut de nombreuses récompenses au disque), ait accepté de tenter l’aventure de ce qu’on appelle aujourd’hui communément « projections-concerts ».
Ainsi, depuis 1998, dans le cadre de la « Quinzaine des Réalisateurs », au Festival de Cannes, date de la projection de « L’homme qui rit » et de la création en première mondiale de la partition musicale de Gabriel Thibaudeau, « L’Octuor de France » n’a-t-il cessé d’enrichir son répertoire, alternant aux quatre coins du monde (New-York, Nouvelle Orléans, Montréal, Boston, Telluride, Paris, Strasbourg, Tours, Bologne, Rome, Athènes, Helsinki, Tokyo, Minsk, Barcelone, etc) concerts classiques et représentations cinématographiques musicales.
Grâce lui soit donc rendue puisqu’il permet ainsi de revisiter et de faire connaître à des publics nouveaux des chefs d’oeuvre du cinéma que parfois on avait trop vite oubliés. Chapeau et merci les Artistes. »

texte de Pierre-Henri Deleau


PIERRE-HENRI DELEAU

Pierre-Henri Deleau - Photo Léa Crespi Boulimique d’images sur grand ou petit écran, découvreur de talents et de nouvelles tendances, Pierre-Henri Deleau a mis sa passion au service de nombreux festivals. Parmi eux, la Quinzaine des réalisateurs à Cannes qu’il a dirigée pendant 30 ans ou le Fipa. Son credo est de faire partager ses passions et ses coups de coeur.
Ce credo, il le décline de manière boulimique puisqu’il a collaboré à pas moins de 14 festivals depuis 1969 et qu’il est encore aujourd’hui le délégué général de plusieurs manifestations chaque année. Il est également Membre du Comité de lecture pour le Département Fictions à Arte depuis 1990, et Membre du Conseil d’Administration de l’Académie Européenne du Cinéma depuis 1997.

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