Visages d’Enfants
- Production : Dimitri de Zoubaloff - François Porchet - Les Grands Films Indépendants - France, 1925
- Durée : 1h49 min - 18 images/seconde
- Orchestration : 1er violon, 2ème violon, Alto, Violoncelle, Contrebasse, Clarinette, Basson, Cor, Piano
Synopsis
Le village de Saint-Luc est le plus haut village d’Europe. C’est là qu’habitent, dans le Valais suisse Pierre Amsler et sa Famille. La mort de la jeune Mme Amsler a durement éprouvé son fils aîné Jean, nature hypersensible, qui n’arrive pas à admettre la disparition de celle qu’il chérissait. Un an plus tard, Pierre Amsler songe à se remarier. Son intérieur est mal tenu, les enfants sont livrés à eux-mêmes. Il souhaite épouser Jeanne Dutoit, veuve elle-même et mère d’une petite Arlette. Toutefois Amsler prend soin d’écarter Jean pour quelque temps. Il l’envoie chez son parrain qui doit préparer l’enfant, lors de son retour, à être mis devant le fait accompli.
Le réalisateur :
Jacques Feyder
Cinéaste français d’origine belge, né Jacques Frédérix en 1885. Sa famille le destine à une carrière militaire, il change de nom et opte pour le théâtre, puis le cinéma dès 1912. Il débute comme réalisateur chez Gaumont en 1915. En 1921, c’est la consécration avec l’Atlantide.
Suit alors une carrière cosmopolite en dents de scie dans les studios de Paris, Vienne, Berlin, Munich, Los Angeles et Londres.
Au retour d’un séjour peu glorieux à Hollywood en 1934, il retrouve l’inspiration avec des films français illuminés par le talent de son épouse, Françoise Rosay : Le Grand jeu (1934), Pension Mimosas et le célébrissime La Kermesse héroique/Carnival in Flanders (1935). Il meurt en Suisse en 1948.
Le compositeur :
Antonio Coppola
Auteur durant ces 25 dernières années de nombreuses bandes musicales pour films muets, Antonio Coppola est considéré aujourd’hui comme l’un des musiciens les plus expérimentés dans ce domaine très particulier.
Né à Rome en 1956, il a étudié le piano, la composition et la direction orchestrale au Conservatoire Santa Cecilia. A partir de 1973, il a commencé à travailler comme pianiste pour des productions de théâtre et de danse contemporaine. Quand, en 1975, il a accompagné pour la première fois un film muet au piano, il a immédiatement décidé d’arrêter ses autres activités musicales pour se consacrer à celle-ci. Depuis 1975, il a été invité à jouer lors de centaines de rétrospectives de films muets en Italie, en France, en Allemagne, aux Etats-Unis, au Brésil, en Argentine, en Espagne, en Grèce, en Angleterre.
Il a été directeur de stages pour l’accompagnement musical du cinéma muet dans de nombreuses universités d’Europe et du monde entier.