Revue de Presse

  • L’Octuor de France à Pontlevoy

    Ecrit en 1972, l’Octuor résulte d’une commande passée par le clarinettiste pour son ensemble. Musique joyeuse et enjouée ! Ici, point d’atonalité, mais des dissonances subtiles, des modulations qui témoignent d’une grande maîtrise de l’écriture, une œuvre faite toute de bonheur. Après un Prélude lent, puis animé, le Moderato de forme sonate fait penser à une joyeuse course d’enfants à travers les prés par un beau jour d’été. Chaque musicien est tour à tour mis en valeur. Le Scherzo est un tissu léger duquel se détachent les pizzicati du premier violon et les aigus de la clarinette. L’Andante est une page rêveuse et ensoleillée, qu’on pourrait situer dans l’arrière-pays provençal. Enfin, quelques notes pointées introduisent une curieux Mouvement de valse où se déchaînent les extrêmes aigus des violons, les traits en pizzicati et les notes harmoniques, alliés au chant serein de la clarinette. C’est très subtil, très savant, très beau aussi, avec une facilité qui n’est qu’apparente…Les artistes excellent pour mettre en valeur toutes les finesses de cette musique typiquement française !

    On aimerait entendre l’Octuor de France plus souvent. Pourtant, il faudra attendre l’année prochaine pour d’autres belles surprises…

    Roger BOUCHARD

    Publié le 18/10/2012
    -
    Source :

    Roger Bouchard

  • Centenaire Jean Françaix

    Au disque, le centenaire Françaix est marqué par la parution d’un passionnant coffret de l’Octuor de France, avec le compositeur au piano et à la direction (3 CD Indésens). De la Sonate pour violon et piano de 1934 au Nonetto inspiré en 1995 par le Quintette KV 452 de Mozart, l’auditeur effectue un séduisant parcours dans la production chambriste du musicien (et quel remarquable disciple d’Isidor Philipp entend-on au clavier !).

    Au rendez-vous de l’Orangerie de Bagatelle comme tous les étés depuis deux décennies, l’Octuor de France n’a évidemment pas oublié Françaix dont on trouve des oeuvres dans plusieurs des inventifs programmes de la formation menée par le clarinettiste Jean-Louis Sajot .

    Alain Cochard

    Publié le 07/07/2012
    -
    Source :

    Alain Cochard

  • La qualité instrumentale est au rendez-vous…

    Johannes Brahms : Quintette avec Clarinette
    Orangerie de Bagatelle, Paris

    En ce jeudi soir, la mélancolie du Quintette avec clarinette (1891) de Brahms paraît de circonstance, alors que la pluie s’abat violemment sur les jardins, mais c’est comme si les musiciens s’ingéniaient à lutter contre cette alliance de la météo et de la partition, s’attachant à faire ressortir le caractère dramatique des réapparitions du thème liminaire et parfois même ce que le climat peut avoir de joyeux: les tempi sont allants, l’approche généreuse, la musique coule de source, la qualité instrumentale est au rendez-vous et l’ensemble, d’une parfaite homogénéité, donne à entendre un quintette avec (et non pas pour) clarinette – bref, c’est l’état de grâce.

    Publié le 23/07/2009
    -
    Source :

    Simon Corley – ConcertoNet.com

  • Un disque rafraîchissant et d’une inépuisable richesse, auquel il faudra revenir souvent

    Ludwig van Beethoven : Septuor, opus 20
    Adolphe Blanc : Septuor, opus 40

    Calliope CAL 9384

    L’Octuor de France enrichit sa discographie chez Calliope avec un savoureux couplage significatif de sa politique : outre ses commandes et son engagement dans les grandes œuvres du répertoire, cette formation s’attache en effet à défendre des compositeurs quelque peu négligés.

    Adolphe Blanc (1828-1885) est de ceux-là….le Septuor constituera pour beaucoup une agréable et étonnante découverte, tant cette page au ton pastoral, suave et en rien désuète s’avère d’un achèvement formidable, à l’image de l’énergie qui innerve l’interprétation de l’Octuor de France, dispensant un rare plaisir d’écoute : cordes sveltes et incisives, bois onctueux, forte cohésion interne.

    L’œuvre reprend la formation du Septuor de Beethoven, archétype de la musique pour cordes et vent, et magnifiquement servi par un ensemble témoignant d’une joie communicative qui en fait tout le prix. D’une grande pureté, cette lecture vivante et aérée permet d’apprécier une prestation instrumentale de tout premier plan, alliant précision et musicalité, et ce tant à titre individuel que collectif.

    Un disque rafraîchissant et d’une inépuisable richesse, auquel il faudra revenir souvent.

    Publié le 29/02/2008
    -
    Source :

    Sébastien Foucart – ConcertoNet.com

© Copyright 1997-2011 Octuor de France. Tous droits réservés - Mentions légales - Design Morgan Thomas Bwoup.com : the Art of Morgan Thomas - Réalisation Optilian